Montée sur Orgeval...

C'est le départ, nous avons décidé de passer 2 nuits au refuge d'Orgeval. Le camion nous transporte au fond du Nant Fourchu sur le dernier parking avant la zone interdite.

Comme à l'accoutumée, la montée du " Gros Fayard " reste une épreuve... La montée sur Orgeval se mérite.
Pour pouvoir bénéficier de la quiétude et de la vue de l'Alpage il va falloir grimper pendant deux heures.
C'est toujours une satisfaction et une joie de savoir que dans peu de temps, nous serons là-haut.

En chemin nous croisons, William, un des gardiens du refuge qui sera ce soir avec Antoine (Petit fils des propriétaires) nos hôtes. Il prend très rapidement le large, son pas est plus vif que le notre, et les nombreuses pauses que nous nous octroyons dans ce décor rallongent encore un peu notre périple.

Dernière pause avant l'arrivée aux chalets. Nous entendons déjà les marmottes qui emplissent l'air de leur sifflements stridents.
Elles se trouvent derrière ce virage.

Les chalets sont en vue, mais la route reste longue et semble interminable... Plus on marche, moins ils semblent se rapprocher de nous. Serait-ce un mirage montagnard ?

Mais nous y sommes. La vue est magnifique et le décor semble figé depuis des décénies. Seuls les quelques panneaux solaires posés sur les toits, montrent aux randonneurs une touche de modernisme.

Il faut penser à s'installer pour la nuit, car ici, entre les sommets, la nuit et la fraicheur tombent vite.

Dans la soirée, les chammalow sont encore présent autour du feu. Ce soir le ciel est dégagé, peut-être apercevrons-nous quelques étoiles dans l'immensité de la voie lactée.

Avec William, nous aurons la chance d'obsrver Jupiter. Elle pointera sa lueur entre les montagnes aux alentours de minuit.

William a été notre guide tout au long de nos trois journées passées la-haut. Nous le remercicions pour son accueil et sa générosité. Il nous a permis d'observer de nombreux animaux, que nous n'aurions certainement pas eu l'occasion de rencontrer (mouflons, chamois, marmottes, cerf)

La montée sur la Chaurionde.

Certains montagnards expérimentés riraient sans doute en lisant cet article tellement la Chaurionde semble à leurs yeux d'une simplicité infantile.
Mais pour des ados Bretons, peu habitués à la montagne, l'effort est important et les paysages magestueux.

La pente est raide mais régulière.

Un moment fort est la rencontre avec une harde de mouflons.
Ils sont une bonne centaine. Ils sont dans les pierriers en contrebas du chemin de la Chaurionde.